Avertissement !
Toutes les informations que vous trouverez ici sont en accord avec les connaissances et les enseignements sacrés de la Grande Université d'Ezeldrin. Ceux-ci ne sauraient être remis en cause, et nous déclinons toute responsabilité quant à l'interprétation que vous en ferez.
Premiers pas...
Le Premier Monde est unique. Vous n'y croiserez ni troll, ni elfe, ni orque. Peut-être quelques dragons quand même, mais... il faudra bien les chercher.
Mais pour arpenter les terres d'un monde inconnu, il vaut mieux en avoir la carte.
Alors, la voici ! Telle qu'on peut la voir dans le hall principal de la Grande Bibliothèque d'Ezeldrin. Ne la perdez surtout pas ! Sans elle, vous pourriez vous égarer...
Les peuples et les royaumes
Qui sont donc les peuples du Premier Monde ?
Quels royaumes, quelles cités ont-ils bâtis ?
Ezeldrin, la Cité blanche
De tous les peuples du Premier Monde, les Eldrins sont sans doute le plus humble et le plus sage.
Loin de la folie conquérante et de l'avidité des autres peuples, ils n'ont bâti qu'une seule cité : Ezeldrin, la Cité blanche. Une cité unique, certes, mais ô combien magnifique ! Splendide par son élégance et sa sobriété, et non par ses richesses. Elle doit son surnom à la superbe pierre blanche provenant de Tor-Kebenn, avec laquelle elle fut entièrement bâtie.
Les Eldrins ont toujours eu une véritable passion pour la connaissance. Selon leur vision du monde, c'est le bien le plus précieux après la vie. Vers l'an 6000 de la Création, ils fondèrent donc la Grande Bibliothèque et la Grande Université. Ils y rassemblèrent tous les savoirs. Pour les préserver, bien sûr, mais aussi pour les enseigner. La Grande Université d'Ezeldrin rayonna très vite sur tout le Premier Monde, et des érudits, des artistes et des mages de tous les peuples viennent encore y étudier ou enseigner.
Et bien sûr, n'oublions pas qu'Ezeldrin fut la capitale de l'empire d'occident pendant près de vingt siècles !
Le royaume d'Arkol
C'est le plus étendu et le plus puissant des royaumes d'occident. Bien qu'Ezeldrin soit sur son territoire, la Maison royale d'Arkol a toujours veillé à son indépendance et à sa protection.
Le royaume d'Arkol est riche et prospère grâce à ses ressources, parmi lesquelles il faut citer les grandes plaines centrales autour de Mozlar et la célèbre pierre blanche de Tor-Kebenn.
De tous temps, la culture arkolène a eu une grande influence sur les royaumes d'occident. Le calendrier arkolène est d'ailleurs utilisé par presque tous les peuples. Quant à la puissante armée de la Maison d'Arkol, elle fut toujours au service de l'empire et reste fidèle à tous ceux qui oeuvrent pour le rétablir.
Le Dollrünn-Skarg
Le Dollrünn-Skarg s’étend sur toutes les terres glacées du nord. Les Dolraques sont de rudes et intrépides guerriers, et ils sont passés maîtres dans l’art de la métallurgie. Leurs épées et leurs haches sont réputées dans tout le Premier Monde.
Les Dolraques sont aussi un peuple de la mer. Les snakjors, leurs superbes vaisseaux de guerre élégants et racés, sont rapides et redoutés sur toutes les côtes du nord et de l’ouest. Quant au belts, spécialité de poisson séché de la région de Galska, on le déguste jusqu’à l’autre bout du monde.
Sous l’empire, les hommes se sont débarrassés des créatures ignobles que les dieux rebelles avaient enfantées, mais, selon des rumeurs, il en reste encore, cachées au plus profond des sombres forêts nordiques. Ne vous y aventurez pas sans être accompagné d'un vaillant guerrier dolraque et de sa hache…
Les Territoires holtarans
Les vastes plaines centrales du Premier Monde sont le territoire des Holtarans. Ces fiers guerriers nomades sont de grands éleveurs de chevaux. Ils chassent aussi les bisons des steppes et les yokis. La fourrure de ces petites marmottes est prisée aux quatre coins du continent, jusqu'à l'autre bout de l'empire Urzaka.
Même s'ils ne renonceraient pour rien au monde à leur vie libre, les Holtarans sont aussi des commerçants-nés. Leurs caravanes sillonnent sans relâche les routes commerciales du nord au sud pour négocier tout ce qui se vend ou s'achète, à l'exception des esclaves. C'est une question d'honneur, et on ne badine pas avec l'honneur chez les Holtarans ! Bien que nomades, les Holtarans ont établi deux immenses marchés permanents, l'un à Rogaï, l'autre à Aldaraï.
Les clans du nord et ceux du sud sont toutefois en conflit depuis que le puissant sorcier Shekran a imposé aux clans du nord ses croyances et sa barbarie. Il faut savoir que ce Shekran est l'un des sorciers corrompus qui ont causé la chute de l'empire...
Les royaumes du sud
Plusieurs petits royaumes et sultanats gravitent autour du grand royaume de Phargos et de celui de Létor, couvert d'une jungle épaisse et sauvage.
C'est de ces contrées exotiques que proviennent la plupart des denrées précieuses, telles que des épices, du sel, des soieries ou encore des bois précieux.
Ces peuples variés ont des cultures très différentes, mais ils ont, hélas ! un bien triste point commun : chez eux, l'esclavage est omniprésent. Il fut interdit par la première impératrice eldrine, mais il est revenu en force depuis la chute de l'empire. Le puissant royaume de Phargos fut d'ailleurs de ceux qui mirent fin à cet âge d'or.
Au bord de l'Océan des Brumes
En bordure du mystérieux Océan des Brumes s'étendent les royaumes de Sémor et d'Akéria.
Ces peuples pacifiques vivent principalement de leurs propres ressources, notamment de la pêche pour les Akériens.
Mais attention si vous vous aventurez dans l'impénétrable jungle au sud du royaume de Sémor ! Il paraît qu'elle abrite un redoutable peuple anthropophage, les Shrantis, ainsi qu'un monstre terrifiant répondant au doux nom de Shimanjar. Bien sûr, ce ne sont certainement que des rumeurs...
Garma, le Sanctuaire de la Terre
C'est au coeur de la grande forêt de Hortenn, en un lieu nommé Garma, également connu sous le nom de Sanctuaire de la Terre, que vivent les gaïades, les Filles de la Terre.
Engendrées par Sen-Kemeth, le grand dieu de la Vie, en l'honneur de son frère Sen-Balkar, seigneur de la Terre, ces magnifiques créatures vivent en parfaite harmonie avec la nature sous la protection de Garmanthys, l'Arbre sacré de Garma.
Les gaïades sont pacifiques et se fondent admirablement dans leur environnement. Vous aurez donc peu de chances d'en voir. Mais sachez qu'elles veillent jalousement sur leur territoire et qu'elles peuvent être aussi redoutables que merveilleuses. Ce n'est d'ailleurs sans doute pas un hasard si la forêt de Hortenn est un endroit empreint de sérénité et de paix quand les autres forêts sont des repaires de bandits...
L'empire Urzaka et le royaume du Levant
Les origines de l'empire Urzaka se perdent dans la nuit des temps. Cette civilisation très ancienne a une culture et des croyances bien différentes de celles des royaumes d'occident.
Dans toute leur histoire, les seigneurs de guerre urzakis n'ont jamais cherché à étendre leur territoire vers l'ouest, même après la chute de l'empire d'occident.
Cette sagesse permet au royaume du Levant de vivre en paix sans craindre son puissant voisin. Au huitième millénaire, Mau-Teha, grand roi conquérant de Hankarea, unifia toutes les îles du Levant, à l'exception des grandes îles orientales de Haurea. Mau-Kea, son petit-fils, parvint à unifier pacifiquement toutes les îles en un seul royaume.
Les dieux et les religions
Quels dieux président à la destinée de ces peuples ?
Quelles sont leurs religions ?
Les royaumes d'occident
Les textes sacrés et officiels nous disent que le Premier Monde fut créé par les sept dieux. La Grande Histoire des origines et des destinées nous décrit même avec force détails et précisions la création du monde par les dieux.
Selon cet ouvrage, le dieu Sen-Balkar, seigneur de la Terre, et son frère Sen-Halkar, dieu du Feu, ont d'abord façonné la Terre. Puis, Sen-Baltor, le dieu serpent, a créé les Eaux, et son frère Sen-Haltor a créé l'Air et les Vents. Ce fut ensuite au tour de Sen-Amrak, dieu de la Lumière et du Temps, d'enfanter le Soleil, la Lune, les étoiles et les saisons.
Enfin, le tout-puissant Sen-Kemeth a engendré la Vie et les peuples de l'homme, et il a demandé au dieu de l'Ombre et de la Mort, son frère Sen-Maardak, d'accueillir les âmes des défunts pour l'éternité dans le royaume des morts.
Chaque peuple a son dieu majeur, mais, dans les royaumes d'occident, tous les hommes partagent cette croyance. Les Holtarans vénèrent également les défunts, dont ils redoutent la colère et à qui ils demandent conseil pour les décisions importantes.
L'empire Urzaka et le royaume du Levant
La vision du monde de ces peuples est bien différente.
Pour les Urzakis, le Premier Monde a toujours existé. Leurs dieux sont le Soleil, la Lune, le Ciel et la Terre. La Terre a enfanté les hommes, et le Soleil leur a donné l'âme. Le Ciel dirige nos destinées, et la Lune est gardienne de nos rêves.
Notre âme n'est qu'une parcelle de l'énergie cosmique qui se trouve en toute chose. A notre mort, elle retourne se mêler au cosmos, comme la goutte d'eau retourne à l'océan.
Dans les îles du Levant, le Premier Monde a été enfanté par les Eaux primordiales. Les dieux sont le Soleil, la Lune, le Ciel et la Terre et, bien sûr, la Mer. Ou plus exactement, l'Esprit de la Mer. Car pour les peuples du Levant, il faut distinguer les choses que l'on peut voir ou toucher de l'Esprit qui les anime et leur confère une existence.
En plus de ces esprits majeurs, bon nombre d'esprits inférieurs (mais non moins essentiels !) doivent être respectés, vénérés et même redoutés. Il s'agit de l'Esprit du Feu, du Vent ou de la Forêt, pour n'en citer que quelques-uns.
Les peuples du Levant accordent aussi une grande importance au culte des ancêtres, qu'ils consultent souvent ou à qui ils demandent protection. En effet, pour eux, l'âme perdure au-delà du corps pour guider les vivants.
Magie, légendes et prophéties
Quelle magie rencontre-t-on sur les terres du Premier Monde ?
Et quelles légendes racontent-elles son histoire ?
Quelles prophéties annoncent-elles son destin ?
La magie
La magie est présente dans tout le Premier Monde. Que serait donc ce monde sans elle ?
Mais vous ne la rencontrerez pas non plus à tous les coins de rues ! Son usage n'est pas sans risque, c'est pourquoi elle est réservée aux initiés et seulement quand c'est nécessaire. Le Premier Monde n'est pas un conte de fées !
Le mage doit ressentir la vibration de l'énergie omniprésente et entrer en harmonie avec elle. C'est à cette seule condition qu'il peut la canaliser et la plier à sa volonté.
Cet exercice est périlleux et demande des années d'apprentissage auprès des maîtres de la Grande Université d'Ezeldrin. Une fois la maîtrise acquise, l'énergie ambiante, devenue énergie magique, offre au mage une grande longévité pour peu qu'il fasse preuve de sagesse et de raison dans son utilisation.
Légendes et prophéties
De vieilles légendes et de nombreux ouvrages très anciens apportent une vision bien différente des canons de la Grande Université d'Ezeldrin.
Certains textes osent affirmer que les dieux n'ont pas toujours existé. D'autres soutiennent l'existence de terres inconnues dans l'Océan des Brumes ou au-delà des îles du Levant. D'autres, encore, prétendent même que certaines de ces contrées inconnues seraient maudites, habitées par des monstres.
Faut-il croire ces histoires et ces vieux parchemins ?
Certes non ! Les érudits de la Grande Université d'Ezeldrin les ont longuement étudiés et taxés d'hérésie. A ce titre, ils sont aujourd'hui soigneusement gardés sous clé, à l'abri des regards, dans la Chambre des Interdits de la Grande Bibliothèque.
Quant aux prophéties, s’il faut n'en citer qu’une, c’est bien la prophétie des Sept Pouvoirs. Ce texte très ancien avait annoncé les événements qui ont conduit à la chute de l’empire d'occident. Il prédit également le retour d’une impératrice sur le trône d’Ezeldrin grâce à l’Elu du tout-puissant Sen-Kemeth, qui triomphera du champion des dieux rebelles.
Mais la version officielle que les érudits et le Grand Conseil d’Ezeldrin ont établie est-elle exacte ? Le texte original est rédigé dans une langue perdue depuis bien longtemps. De nombreuses interprétations ont vu le jour pour ensuite être rejetées. Quel crédit pouvons-nous accorder à cette traduction officielle ? L’espoir est-il vraiment permis ? Peut-être faut-il lire entre les lignes...